« Ça, c’est à la fin d’un long processus de culture, de récolte et d’entreposage, c’est la fin d’un cycle. J’étais content, malgré la saison difficile qu’on a eue. Cela montre que je suis capable d’être satisfait de moi-même. Je dois prendre le temps de valoriser mes actions, de reconnaître leur juste valeur. »
« Ces certificats-là c’est ma raison de me lever le matin et aller traire les vaches. J’aime travailler avec de belles vaches qui élèvent bien et qui performent bien. »
« J’aimerais bien devenir maitre éleveur un jour et mon gars quand il a fini le secondaire, à la remise de diplômes, il a dit devant tout le monde, sans m’en avoir parlé, qu’il souhaitait être maitre éleveur lui aussi un jour. Je me suis dit « Ok, je ne me lève pas pour rien le matin ». C’est encourageant de voir qu’il y a une autre génération qui s’en vient, puis qu’elle a les mêmes visions que moi. »
« Je suis un passionné. Je veux bien avoir un équilibre, j’aime ça, mais le plus gros de ma vie, c’est mon côté professionnel. J’ai toujours aimé réaliser des projets et sortir de ma zone de confort, ça me fait grandir. À chaque fois que je réussis quelque chose de bien, je suis content, et ça veut dire que j’ai dû travailler sur moi et mes compétences émotionnelles en même temps, parce que gérer d’aussi gros projets, c’est un peu stressant. »
« Faire un projet c’est facile, mais est-ce qu’on est prêts vivre le après, avec la charge de travail de plus que ça amène? Avant, je ne me posais jamais cette question-là et ça a amené des conflits. Aujourd’hui, avec tout ce que j’ai vécu, lorsque nous réalisons un projet, je mets l’humain en avant-plan. Maintenant, quand un projet me vient en tête, j’en parle avec mon équipe, je leur demande si ça leur tente. On analyse plus pour savoir comment ça va fonctionner après cette réalisation-là. »
« Notre entreprise représente l’élément principal pouvant générer la santé mentale positive chez moi. Je suis un homme fier de ses réalisations et fier de ce que son entreprise lui a permis d’atteindre. Elle représente mon fonds de pension. Je dois m’assurer qu’elle continue de s’améliorer afin de me garantir une belle retraite. Je dois aussi m’assurer que la relève comprenne bien les enjeux et je dois trouver des façons de la motiver. »
« Mon bureau est à jour, en ordre, il reflète ma vie, c’est mon barème. J’essaie d’instaurer le plus d’ordre, tant au niveau de mon bureau, de ma maison, de mon entreprise et de mon espace mental. La comptabilité ce n’est pas ce que j’aime le plus, je trouve ça important, mais c’est toujours l’affaire que je repoussais le plus. Je me suis rendu compte que quand ça c’est à jour, le reste va bien, je suis équilibré. »
« Quand mon père il a acheté sa terre en 50, pour faire ses projets, il a bûché sa forêt d’un bout à l’autre, mais il l’a pas coupée à blanc, il l’a nettoyée, et maintenant elle a repoussé. »
« Aller travailler au bois, ça reste une organisation qui roule, on sort du bois comme le torrieu, on travaille fort, mais je sais pas pourquoi, il n’y a pas de stress dans le bois. La forêt c’est zen malgré le tapage qu’on y fait, c’est une place de bonheur, c’est pas plus compliqué que ça. »