« Je suis bien quand je suis seul sur la route.  Ce sont des moments pour moi comme entrepreneur, pour aller voir ailleurs, aller voir ce qu’un autre agriculteur fait avec son entreprise, aller me ressourcer dans une passion que j’ai et je m’aperçois que c’est important de me donner un moment pour le faire. »


« On me voit tout près du Golden Gate à San Francisco par une superbe journée ensoleillée. Vendre mes légumes aux États-Unis, c’est l’aboutissement d’une carrière de producteur maraîcher, c’est la preuve vivante qu’avec du temps et de la persévérance on peut tout accomplir. »

« Lorsque je me rends aux États-Unis pour faire la promotion de nos légumes, je prends tout le temps 10 jours pour moi tout seul. Je m’en vais là, je me loue une auto, puis je me promène. Puis là, je me fais plaisir. Ça ne me dérange pas de le dire, je me priorise au bout. Je reviens de là, fou fret, je suis de bonne humeur avant de partir, et je le suis encore plus en revenant. »

« Prendre des vacances, tirer la plug, ça devrait presque être obligatoire. Avec la quantité de responsabilités qu’on a avec tous les impondérables qui sont mis sur notre chemin, que ce soit la température, les employés, les marchés, les droits, le Covid, alouette, faut exhausser. »


« C’est notre travail à tous les deux, mon conjoint et moi. C’est pour moi quasiment du loisir, mais en même temps, ça reste que c’est encore un peu connecté avec l’agriculture.  Même si j’ai travaillé toute la journée physiquement, le soir j’aime ça retourner m’occuper du jardin. On s’assoit au bout, puis on regarde le fruit de notre travail ensemble, j’aime vraiment ça, je le trouve super beau et ça me relaxe. »